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"La Route du Père Norbert Mwishabongo"
25 mai 2015

Pentecôte 2015

PENTECÔTE 2015

Le Père Norbert nous fait parvenir un texte que voici. Il ajoute quelques photos de ses derniers visiteurs :  bien que sans lien direct avec le texte, elles illustrent bien la part de joie dans sa vie actuelle...

 

La visite des kinés en communauté, kinée Vanessa, Kiné Philippe, Balnéothérapeute Jordan et sa fille
La visite des kinés en communauté : kiné Vanessa, kiné Philippe, balneothérapeute Jordan et sa fille

«La différence entre l’impossible et le possible
réside dans la détermination des hommes

L’espérance s’ancre dans une certitude :
la certitude de ce qui nous attend au bout du chemin …»

 

Chers amis,

Alors que Patrick Bourdet nous dit dans son livre Rien n’est joué d’avanceà la page 204 que : «La différence entre l’impossible et le possible réside dans la détermination des hommes.», Anne-Dauphine Julliand dans le livre une journée particulière aux pages 128-129,nous partage une réflexion sur la différence entre l’espoir et l’espérance disant :

« (…) Espoir et espérance sont deux notions bien différentes. L’espoir ou plutôt les espoirs que je nourrissais jusqu’alors consistaient à compter sur des lendemains meilleurs pour supporter l’âpreté (la rigidité) du présent. Mon espoir tendait donc en la réalisation d’un désir concret, dans un futur plus ou moins proche. Cette attente n’était que supposition ; elle était susceptible de ne pas se réaliser et donc de décevoir. Je repense à Gaspard. S’il fonde son espoir dans la guérison d’Azylis et si les faits ne se déroulent pas comme il l’attend, il va connaître une profonde désillusion. Son espoir sera déçu. La lumière s’éteindra, le plongeant dans le noir du désespoir. L’espérance en revanche s’ancre dans une certitude : la certitude de ce qui nous attend au bout du chemin, la promesse du sommet de l’Himalaya. L’espérance n’est pas aléatoire. Elle est ferme et concrète. Je sais ce que sera l’issue de ma route, quelles que soient les épreuves. Je sais ce que je trouverai, et ceux que je retrouverai, là-haut. Animée par cette espérance, intimement mêlée à la confiance, je peux donc vivre aujourd’hui comme il se présente, avec ses peines et ses joies. Je comprends mieux cette phrase : «L’espoir meurt, l’espérance demeure. » Et je pense désormais que, contrairement à l’adage, l’espoir ne fait pas vivre. L’espoir permet de tenir, de supporter ; s’il ne s’avère pas possible, il conduit au désespoir. Et le désespoir fait mourir sinon le corps, du moins l’esprit. Ainsi, ce n’est pas l’espoir qui fait vivre ; c’est l’espérance. Oui, seule l’espérance fait vivre.»

Tout au long de mon marathon pour la santé, j’ai traversé différentes étapes et me suis posé différentes interrogations. Qu’importe les étapes traversées et les interrogations posées, l’espérance pour une vie avec moins des douleurs/souffrances, la confiance qu’il est possible de m’en sortir un jour, l’abandon au Créateur et l’intégration de ma situation tout en luttant jour et nuit, contre la souffrance, les douleurs, la vulnérabilité physique …,  ne m’ont jamais abandonné.

Oui l’espérance n’est pas aléatoire. Elle s’ancre dans la certitude. Elle demeure. Oui, quelques que soient les épreuves traversées, j’espérais toujours que la lumière finira par jaillir. Enraciné dans cette espérance qui reste intimement mêlée à la confiance, j’ai appris à vire l’aujourd’hui comme il se présente avec ses peines et ses joies. 

Dans la consultation médicale du 26 mars 2015, le Chirurgien m’avait dit ce qui suit :

- Le matériel est bien en place. Il ne sera pas enlevé de ma jambe.

- Les autogreffes ont bien pris. La consolidation de l’os est bien satisfaisante. 

- Absolument pas de sport de loisir sauf la natation.

- Encore un à un mois et demi, passer de deux béquilles à une seule.

- Continuer le travail intensif du renforcement musculaire, équilibre, marche, etc.

Aujourd’hui, me voici depuis deux semaines, passé des deux béquilles à une. Quel parcours !

Oui, le travail continue. La patience reste nécessaire. Néanmoins, l’objectif est maintenant celui de ranger d’ici quelques temps, la deuxième béquille et marcher non plus à quatre ou trois pattes mais à deux jambes.

Merci à tous ceux et toutes celles par qui ce progrès a été possible.

Joyeuse Pentecôte !

 

Norbert MWISHABONGO, M.Afr.

Avec Mgr Willy NGUMBI, évêque de Kindu, RDC
Monseigneur Willy NGUMBI (MAfr), évêque de Kindu (RD Congo)

de G à D, Mme Isabelle H
En compagnie de, à gauche, Madame Isabelle H., pour le ministère eucharistique et, à droite, Madame Thérèse B.


 

 

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