Pâques 2013

Vía Crucis y Última Cena Criolla de Jesús, par Mariano Ferreyra (Argentina - 1928)

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« La pierre a été roulée de devant la tombe.
Le tombeau est vide, Christ est ressuscité, pourquoi le chercher parmi les morts ? »

Qui de nous n’a pas été surpris ? Qui n’a pas apprécié ? Qui est resté indifférent en entendant résonner dans la chapelle Sixtine ou en lisant dans les journaux, ces trois mots qui ont structuré la première homélie du Pape François :
Cheminer (Marcher) –
Construire (Édifier) –
et enfin, Confesser (Vivre) ?

Devant les Cardinaux qui l’ont élu Pape le soir du 13 mars 2013, le Pape François souligne le 14 mars 2013 :

-          La nécessité de Cheminer (Marcher) avec Jésus Christ. « Notre vie est un chemin », a rappelé le pape : il s’agit pour le chrétien de « cheminer toujours en présence du Seigneur, à la lumière du Seigneur » pour l’annoncer aux quatre coins du globe.

-          Le besoin d’Édifier (Construire) : édifier l’Eglise, sur « des pierres, qui ont de la consistance », mais qui sont aussi « vivantes par l’Esprit Saint ».

-          Et enfin, la centralité de Jésus Christ dans la vie du chrétien : Confesser (Vivre) Jésus Christ. « Nous pouvons cheminer autant que nous voulons, nous pouvons édifier tant de choses, mais si nous ne confessons pas Jésus-Christ, cela ne va pas ». L’Eglise devient, a-t-il dit, une ONG philanthropique, « mais pas l’Épouse du Seigneur ».


Ces trois actions : « cheminer, édifier, confesser », ne peuvent se vivre sans la croix a martelé le Pape.

Cheminer (Marcher) – Édifier (Construire) – et Confesser Jésus Christ en le suivant jusqu’à la croix n’est-ce pas cela l’invitation de la  Semaine Sainte à laquelle l’Église nous invite ?

Bonne Semaine Sainte à vous tous et toutes.

Avec Jésus Christ ressuscité glorifions le Dieu de Vie et demandons-lui de nous fortifier dans notre être aujourd’hui :

-          En marche (chemin) pour annoncer Christ à jamais vivant aux quatre coins du globe

-          Édificateur (constructeur, bâtisseur) de l’Eglise vivante par l’Esprit Saint

-          Libérateur, lumière et sel du monde

-          Et enfin, notre être aujourd’hui, Jésus-Christ les uns pour les autres et vice versa.

Heureuses Pâques 2013 Alléluia !

Laisserons-nous à notre table ? 

1. Laisserons-nous à notre table un peu de place à l’étranger ?

Trouvera-t-il, quand il viendra, un peu de pain et d’amitié ?

R. Ne laissons pas mourir la terre,

Ne laissons pas mourir le feu,

Tendons nos mains vers la lumière,

Pour accueillir le don de Dieu. (bis)

2.Laisserons-nous à nos paroles un peu de temps à l’étranger ?

Trouvera-t-il, quand il viendra, un cœur ouvert pour l’écouter ?

3. Laisserons-nous à notre fête un pas de danse à l’étranger ?

Trouvera-t-il, quand il viendra, des mains tendues pour l’inviter ?

Faisons la fête : le fils est de retour !

A l'occasion de la mi-carême, le Père Norbert nous adresse ses réflexions sur le Retour du fils prodigue et nous donne aussi quelques nouvelles de sa santé...

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Le 10 mars 2013

Bien chers amis, amies, frères et sœurs, 

Au 10^ème jour de mon 9^ème mois de présence à Paris, je suis, en ce quatrième dimanche de carême (temps de prière, solidarité et jeûne pour les chrétiens catholiques) interpellé par la parole de Dieu en Luc 15, 1-32.

Il y a différentes manières d’aborder la parabole que Luc nous livre au chapitre 15, 1-32. Certains insisteront sur l’amour de Dieu nous invitant à nous aimer les uns les autres comme Dieu nous aime. D’autres parleront peut-être de la miséricorde de Dieu et ainsi relèveront combien le pardon et la réconciliation sont difficiles pour nous les humains. D’autres encore verront peut-être dans cette parabole, soit l’aspect de la justice ou de l’injustice et cela par rapport au geste du père vis-à-vis de ses deux fils et cela selon la façon dont l’un et l’autre se positionnent.

Faisons la fête, le fils est de retour !

Pour lire la suite de la réflexion du P. Norbert, cliquer sur le lien :

Retour du fils

Et, ci-après, le P. Norbert nous donne quelques nouvelles personnelles :

Je continue mon périple médical dans la grande espérance. Oui, gardant mon âme égale et silencieuse, je me dirige droit vers une lourde intervention chirurgicale dans les mois à venir. 

Toute mon amitié à vous tous et toutes, ma gratitude pour vos soutiens et encouragements.

Je prie en faveur de mes frères et sœurs Congolais en particulier ceux et celles de l’Est de la RD. Congo ; pour les  Maliens et Maliennes et enfin, pour les Syriens et les Syriennes qui traversent et vivent dans des conditions inhumaines, tout ceci à cause de la cupidité, haine, bestialité, etc., humaine.

Dieu qui nous veux pleinement humains, accomplis et responsable, apprends-nous le vrai sens de notre vocation humaine et aide-nous à devenir vraiment humain afin que nous fassions de cette terre un endroit habitable par tous et toutes dans le respect de la dignité et la promotion humaine. 

Père Norbert MUKWANGA.